À une semaine de la présidentielle, les membres du PS sont persuadés de l’échec d’Anne Hidalgo. À tel point, qu’ils considèrent que la candidate est dans le déni.

Règlements de comptes au PS. Voilà déjà des semaines qu’Anne Hidalgo est la risée aux yeux de certains membres de son parti. Ils sont d’ailleurs nombreux à qualifier sa campagne de « catastrophe. » À l’approche du premier tour, chacun cherche à se dédouaner d’un naufrage certain. En passant, ils en profitent pour sortir Anne Hidalgo de ses rêves. Dans Challenges, un conseiller de Paris écologiste la charge.

Dans la frénésie de la campagne, Anne Hidalgo n’a pas encore de recul. Alors d’autres membres de son entourage politique font le constat des jours à venir à sa place. « Ce n’est pas la droite qui va la mettre en difficulté, ni nous d’ailleurs. Mais elle va être elle-même dans le dur » fait savoir ce conseiller. Après sa participation à la course à l’Élysée, retour à l’hôtel de ville pour reprendre du service. Mais ça risque d’être compliqué… « car elle est dans le déni. Et les lendemains de défaite vont la mettre par terre. »

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Le camp d’Anne Hidalgo reste optimiste malgré tout

Parmi les réfractaires, il y a tout de même des optimistes dans son parti. Invité sur Europe 1 le samedi 2 avril 2022, Patrick Mennucci, porte-parole de la campagne présidentielle d’Anne Hidalgo, est revenu sur les chances pour la candidate d’être élue présidente de la République. « Anne Hidalgo peut encore gagner l’élection car il y a 47% des Français qui n’ont pas pris leur décision et 10% des gens qui décident dans l’isoloir« , a-t-il expliqué face à Jean-Pierre Elkabbach. Son meeting au cirque d’Hiver à Paris ce 3 avril, peut encore convaincre les électeurs. Patrick Mennucci a également fait savoir sa pensée concernant le choix de l’ancienne cadre du Parti socialiste Ségolène Royal de voter pour Jean-Luc Mélenchon : « Ségolène Royal a tort de choisir Jean-Luc Mélenchon. Ce n’est pas un vote utile. Je lui ai dit mon désaccord que j’avais avec elle car c’est une personne que j’aime bien. Ce choix m’a choqué, elle le sait. » L’élection présidentielle de 2022 « est le moment de refonder le Parti socialiste. »

Crédits photos : Aurélien Morissard/Panoramic/Bestimage

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